Chromosomal mapping of 18S-28S and 5S rRNA genes by two-colour fluorescent in situ hybridization in six sturgeon species.
Fontana F. Lanfredi M. Congiu L. Leis M. Chicca M. Rossi R.
The number and distribution of the 18S–28S and 5S rRNA (rDNA) gene sequences were examined on mitotic chromosomes of six sturgeon species by two-colour in situ hybridization. Four of the six species, Huso huso, Acipenser stellatus, Acipenser sturio, and Acipenser ruthenus, with about 120 chromosomes, showed from six to eight 18S–28S rDNA signals, while 5S rDNA signals were on only one chromosome pair. The two species with 250–270 chromosomes, Acipenser baerii and Acipenser transmontanus, showed from 10 to 12 18S–28S sites and two chromosome pairs bearing 5S rDNA signals. In all examined species, the rather intense 5S rDNA signals apparently overlapped those of 18S–28S rDNA. These data support the diploid–tetraploid relationships between the two chromosome groups of sturgeons. The close association between the two rDNA families in species belonging to an ancestral fish order, such as Acipenseriformes, supports the hypothesis that the association represents a primitive condition.Key words: Acipenseriformes, FISH, fish cytogenetics, ribosomal genes.
Le nombre et la distribution des locus d’ADNr codant pour les ARNr 18S–28S et 5S ont été déterminés en examinant les chromosomes en mitose chez six espèces d’esturgeon par hybridation in situ bicolore. Chez quatre des six espèces (Huso huso, Acipenser stellatus, Acipenser sturio et Acipenser ruthenus), toutes des espèces à 120 chromosomes, de six à huit signaux d’ADNr 18S–28S ont été observés, tandis que pour l’ADNr 5S les signaux provenaient d’une seule paire de chromosomes. Les deux espèces avec 250–270 chromosomes, Acipenser baerii et Acipenser transmontanus, montraient 10–12 sites d’ADNr 18S–28S et deux paires de chromosomes avec des signaux d’ADNr 5S. Chez toutes les espèces examinées, les signaux plutôt forts d’ADNr 5S chevauchaient apparemment ceux de l’ADNr 18S–28S. Ces données viennent appuyer l’hypothèse selon laquelle la différence quant au nombre de chromosomes chez les deux groupes d’esturgeons est le reflet d’une relation diploïdes-tétraploïdes. La proximité physique des deux familles d’ADNr chez des espèces appartenant à un ordre ancien de poissons, les acipenseriformes, supporte l’hypothèse voulant que cette association reflète la condition primitive.Mots clés : Acipenseriformes, FISH, cytogénétique des poissons, gènes ribosomiques.